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Le jour où j’ai appris… Geneviève nous livre son histoire

Ce jour est resté gravé dans ma mémoire. Je n’avais eu aucun symptôme particulier, pas de fatigue. Et pourtant, lors d’une mammographie, le diagnostic est tombé : cancer du sein

A 45 ans, alors qu’elle travaillait à mi-temps, Geneviève apprend qu’elle a un cancer du sein. Après une mastectomie et un curage axillaire, un traitement de radiothérapie et de l’hormonothérapie pour les 5 années suivantes. Aucun cas de cancer dans sa famille, pas de signe clinique avant-coureur. Alors lorsque le diagnostic est tombé après une mammographie, ce fut la stupeur. « Ce jour est resté gravé dans ma mémoire. Je me souviens très précisément de tout ce qui s’est passé », raconte Geneviève. « Je n’avais eu aucun symptôme particulier, pas de fatigue. Mais, lors d’une mammographie, le diagnostic est tombé. »

 

Ne pas en faire un tabou

« J’ai parlé de tout ce qui allait arriver à ma famille, à mes amis, j’en ai même beaucoup parlé et n’ai pas fait de tabou de ce qui allait m’arriver. » Les choses étaient claires pour Geneviève, ce qui allait l’aider à affronter la maladie et ses traitements, c’était de s’exprimer et d’aborder avec son entourage toutes ses peurs et ses angoisses afin d’y puiser le courage mais aussi de répondre à leurs questions. Et la parole, c’est aussi ce qui l’a aidé après sa mastectomie.

 

Mastectomie et traitements adjuvants

En m’annonçant mon cancer du sein, l’équipe médicale m’a expliqué que vu la localisation des tumeurs, il n’y avait pas d’autres options que la mastectomie. Même si ce n’était pas de gaîté de cœur, j’ai adhéré complètement au traitement proposé : c’était la seule solution. La mastectomie a bien sûr entraîné une mobilité réduite de l’articulation de l’épaule et des douleurs au niveau du curage axillaire et dans le bras. Mais si ces douleurs ont persisté des mois durant, la période de convalescence à proprement parler n’a pas été très longue. Les séances de kinésithérapie ont permis d’améliorer mon amplitude de mouvement et j’ai vite repris mon activité professionnelle. Car à l’époque, je travaillais à mi-temps et c’était tout à fait envisageable.

 

Le soutien : un pas supplémentaire vers la guérison

Depuis le premier jour du diagnostic de cancer du sein, pendant les traitements et ma convalescence, j’ai été entourée et soutenue. L’équipe médicale a été très présente et  mon époux, mes enfants, ma famille tous mes amis m’ont vraiment soutenue. Leur soutien, leur amour et leur amitié m’ont accompagnée au travers de ce parcours, jour après jour. Après l’intervention, j’avais vraiment besoin de parler de tout ce qui m’était arrivé. Lorsque les médecins m’ont proposé une aide psychologique, je l’ai bien volontiers acceptée. Mais j’avais encore besoin de plus que cela et je me suis inscrite sur un forum sur lequel j’ai souvent trouvé les réponses aux questions que je me posais.

 

La maladie vous a-t-elle fait changer vos habitudes ?

Sur le plan alimentaire, j’ai toujours eu une alimentation assez saine même avant mon cancer du sein mais j’ai évité d’acheter des plats préparés et ai plutôt cuisiné. Et j’ai peut-être aussi davantage insisté sur les fruits et les légumes, mais ça finalement c’est bon pour toute la famille.
Trois mois après l’arrêt des traitements, j’ai recommencé une activité physique assez douce, l’aquagym. Ensuite, j’ai poursuivi avec des activités plus physiques, notamment le jogging.
Il est même recommandé de pratiquer une activité physique adaptée pendant les traitements pour lutter contre la fatigue et le risque de récidive. C’est pourquoi de nombreux sont les établissements hospitaliers qui proposent un programme.

 

Le plus dur : affronter ma nouvelle image !

La première fois où j’ai fait face au miroir restera toujours un moment chargé d’émotion. En effet, je pensais qu’en le faisant à la clinique, ce serait plus facile. J’ai choisi d’affronter ma nouvelle image dès que les pansements ont été enlevés. Mais face au miroir, j’ai beaucoup pleuré. J’ai même continué à le faire toute la soirée. En quittant l’établissement hospitalier, j’étais au plus bas de ma forme, abattue, inquiète sur l’avenir. Après cette ablation liée à mon cancer du sein, je ne m’aimais pas. Et puis petit à petit, la vie a repris. J’ai appris à m’accepter complètement, d’autant que j’ai une aide précieuse, ma prothèse.

 

Ma reconstruction externe

La première fois que j’ai vu une prothèse en gel de silicone, c’était environ 10 jours après mon intervention. Maintenant, je sais qu’il était trop tôt pour la porter puisque je n’étais pas encore cicatrisée. On aurait dû me proposer une prothèse transitoire textile. Pourtant, je me souviens très bien du confort qu’elle m’a apporté, de sa douceur et de l’impact qu’elle a eu sur moi sur le plan visuel. Elle m’a permis de me sentir plus à l’aise devant le regard des autres.

 

Et dans l’intimité, votre vie de couple a-t-elle été modifiée ?

Rien n’a changé dans ma relation avec mon conjoint, que ce soit pendant la période des traitements, pendant la convalescence ou maintenant. Mon époux m’a accompagné pendant toutes les étapes de la maladie. C’est grâce à lui que je suis redevenue la femme que j’étais. C’est vraiment dans ses yeux que je vois que je suis toujours une femme à part entière.

 

Et si vous deviez donner des conseils ?

Quand on est touché par un cancer du sein, on a le droit d’être triste. On a le droit de pleurer. Il faut s’écouter et faire ce que l’on pense qui est bien pour soi. Ce qui peut aider une femme qui est dans l’attente d’une opération, c’est d’en parler autour d’elle. Elle pourra rencontrer des femmes qui ont vécu ce parcours et qui pourront l’aider, l’accompagner, lui expliquer comment ça va se passer.

 

Il y a beaucoup plus derrière ce témoignage sur le cancer du sein

Lors d’une animation dans un point de vente, Geneviève découvre dans le magazine Amoena4Life. A ce moment-là, Amoena recherchait des ambassadrices pour témoigner auprès d’autres femmes opérées. Elle envoie sa candidature. Dans un prochain article, Geneviève nous parlera des changements dans sa vie professionnelle après son cancer du sein.

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